Le paludisme est une infection parasitaire transmise par les moustiques femelles ( anophèles). Il peut être totalement évité et traité. Lorsqu’elle n’est pas traitée, cette maladie peut entrainer de graves complications et même mener à la mort.
Le paludisme représente de nos jours un problème de santé publique majeur dans les pays de l'Afrique subsaharienne dont la Côte d'Ivoire.
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on compte environ 3,3 milliards de personnes à risque dans cette région, dont 1,2 milliards sont à haut risque. Dans les zones à haut risque, on retrouve plus d'un cas de paludisme pour 1.000 habitants au sein de la population.
Avec une estimation par l'OMS d’environ 20 000 décès dus au paludisme en 2013, la Côte d'Ivoire fait partie des régions à risque élevé. Les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans ont été identifiés comme étant des groupes de la population exposés à un risque considérablement plus élevé de contraction du paludisme.
Photo: séance de sensibilisation de l' installation d'une MILDA
Notre projet intitulé « Passage à l’échelle des interventions de lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire dans un contexte de reconstruction nationale », vise à réduire les taux de mortalité et de morbidité dus au paludisme dans toute la Côte d’Ivoire. Grâce à nos partenaires, nous mettons en œuvre des campagnes de promotion sanitaire visant à sensibiliser les communautés sur l'adoption de comportements pouvant contribuer à la réduction du risque d'exposition aux parasites, encourager les femmes enceintes à se rendre dans les centres de santé pour la prise de la SP2 et à utiliser les Moustiquaires Imprégnées à Longue Durée d’Action (MILDA)
Cela se fait habituellement par le biais des consultations prénatales foraines. A cela il faut ajouter les messages radiophoniques et les programmes de campagnes sanitaires au sein de la communauté où les MILDA sont distribués aux groupes les plus vulnérables.